22 janvier 2010
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22:52
Ceux qui désertent le MoDem en ce moment pour rejoindre l'Alliance Centriste et l'UMP se répandent dans la presse.
François Bayrou, selon eux, ne nous laisserait pas d'autre choix que d'aller à gauche toute au soir du premier tour.
Eux voulaient un centre indépendant. C'est pourquoi ils partent.
C'est faux.
François Bayrou est venu à Angers le 14 janvier dernier à la requête expresse d'adhérents qui demandaient une clarification urgente devant la persistance de Laurent Gérault (président de la fédération 49) et Olivier Deschanel (président de la fédération 44) à nous répéter depuis de longs mois qu'hormis Jean Arthuis il n'y avait point de salut pour le MoDem.
Dès les premières minutes de réunion François Bayrou a clairement montré les limites de la pseudo indépendance d'un MoDem rangé sous la banière Arthuiste.
"Jean Arthuis n'est pas libre . Il ne pourra pas se désengager de l'UMP.Je l'ai rencontré deux heures hier soir.Il me l'a reconfirmé."
C'était exactement le discours que les plus lucides d'entre nous tenaient depuis des semaines.
Jean Arthuis ne pouvait s'offrir le luxe de l'indépendance, les centristes indépendants avec l'Alliance Centriste étaient une voie sans issue dès le départ.
François Bayrou a aussi reprécisé sa position par rapport à une alliance au soir du 1er tour.
Une alliance avec Europe Ecologie et/ou le PS pourra être examinée dans les régions où elle est compatible, après décision collégiale.
Pour les autres, le MoDem devra, s'il ne franchit pas la barre des 10%, avoir le courage de se retirer, même si cela implique de ne pas avoir d'élus.
Nous évitons, nous qui nous sommes beaucoup battus contre le risque de nous retrouver inféodés à l'UMP , de porter un jugement sur ceux qui partent.
A chacun sa façon d'envisager la politique.
Il serait par contre bon que ces derniers assument ce départ sans se raccrocher à de fausses excuses.
La ligne de Laurent Gérault et Olivier Deschanel a été désavouée par François Bayrou.
Elle ne pouvait mener qu'à un ralliement à l'UMP , impossible dans la mesure où , a réexpliqué François Bayrou, cela reviendrait à cautionner une politique dont nous dénonçons en permanence les dérives .
Le double langage tue la crédibilité du politique.
Le MoDem souhaite avant toute chose se donner les moyens de recrédibiliser l'action politique.
Ce soir du 14 janvier à Angers a redonné bien de l'espoir à un grand nombre d'entre nous.
Ce que nous souhaitons maintenant à Patricia Gallerneau, est une belle campagne, pour défendre un MoDem autonome et libre.
Sylvie Tassin.
François Bayrou, selon eux, ne nous laisserait pas d'autre choix que d'aller à gauche toute au soir du premier tour.
Eux voulaient un centre indépendant. C'est pourquoi ils partent.
C'est faux.
François Bayrou est venu à Angers le 14 janvier dernier à la requête expresse d'adhérents qui demandaient une clarification urgente devant la persistance de Laurent Gérault (président de la fédération 49) et Olivier Deschanel (président de la fédération 44) à nous répéter depuis de longs mois qu'hormis Jean Arthuis il n'y avait point de salut pour le MoDem.
Dès les premières minutes de réunion François Bayrou a clairement montré les limites de la pseudo indépendance d'un MoDem rangé sous la banière Arthuiste.
"Jean Arthuis n'est pas libre . Il ne pourra pas se désengager de l'UMP.Je l'ai rencontré deux heures hier soir.Il me l'a reconfirmé."
C'était exactement le discours que les plus lucides d'entre nous tenaient depuis des semaines.
Jean Arthuis ne pouvait s'offrir le luxe de l'indépendance, les centristes indépendants avec l'Alliance Centriste étaient une voie sans issue dès le départ.
François Bayrou a aussi reprécisé sa position par rapport à une alliance au soir du 1er tour.
Une alliance avec Europe Ecologie et/ou le PS pourra être examinée dans les régions où elle est compatible, après décision collégiale.
Pour les autres, le MoDem devra, s'il ne franchit pas la barre des 10%, avoir le courage de se retirer, même si cela implique de ne pas avoir d'élus.
Nous évitons, nous qui nous sommes beaucoup battus contre le risque de nous retrouver inféodés à l'UMP , de porter un jugement sur ceux qui partent.
A chacun sa façon d'envisager la politique.
Il serait par contre bon que ces derniers assument ce départ sans se raccrocher à de fausses excuses.
La ligne de Laurent Gérault et Olivier Deschanel a été désavouée par François Bayrou.
Elle ne pouvait mener qu'à un ralliement à l'UMP , impossible dans la mesure où , a réexpliqué François Bayrou, cela reviendrait à cautionner une politique dont nous dénonçons en permanence les dérives .
Le double langage tue la crédibilité du politique.
Le MoDem souhaite avant toute chose se donner les moyens de recrédibiliser l'action politique.
Ce soir du 14 janvier à Angers a redonné bien de l'espoir à un grand nombre d'entre nous.
Ce que nous souhaitons maintenant à Patricia Gallerneau, est une belle campagne, pour défendre un MoDem autonome et libre.
Sylvie Tassin.